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Notre mobilité est dans l’impasse ou “Un bus pour nulle part”

Le collège échevinal ne s’engage ni pour un développement adéquat des pistes cyclables ni pour une connexion correcte aux transports publics. Deux points figurant dans le programme électoral de la CSV.

Il manque toujours des pistes cyclables complètement séparées du réseau routier entre nos trois villages. Il n’existe pas non plus de liaison complète vers l’ouest avec le réseau cyclable Dudelange – Krokelshaff – Bettembourg, qui permettrait de rejoindre les gares de Bettembourg et Esch-sur-Alzette. Vers le nord, il manque également toute infrastructure vers Roeserbann et Hesperange. Cela permettrait pourtant d’atteindre les principales agglomérations nationales.

En ce qui concerne les transports publics, Aspelt et Frisange sont relativement bien desservis par les lignes RGTR de l’axe Remich – Mondorf – Luxembourg, mais Hellange est le seul village, en dehors d’Obeler (< 200 habitants), dans un rayon de 20 km sans ligne de bus directe vers la capitale. Est-ce encore adapté à notre époque ? Peut-on ainsi inciter les gens à utiliser les transports publics ? Les habitants de Hellange doivent changer à Bettembourg ou à Frisange. En cas de retard du train ou du bus venant de la ville – ce qui arrive malheureusement régulièrement – ils ratent ensuite la correspondance avec la ligne 550 vers Hellange. Cela signifie alors une attente d’une heure pour le prochain bus durant les “heures creuses” entre 9h00 et 16h00 ! Avant la réforme RGTR (2016-2022), il y avait au moins un passage toutes les 30 minutes entre Aspelt et Bettembourg.

Au moins, les habitants de Hellange ne sont plus complètement laissés pour compte, car un abri a été installé il y a quelques mois à l’arrêt “Bei der Kirch” en direction de Bettembourg. Il serait agréable d’avoir également un tel abri de l’autre côté, en direction de Frisange.

Un affichage digital aux principaux arrêts avec les départs et retards en “temps réel”, comme on en trouve dans d’autres communes, serait une belle amélioration pour notre mobilité.

Lors des interventions de la CSV au conseil communal, le collège échevinal se retranche toujours derrière l’argument que la commune n’a rien à dire à ce sujet, et que la responsabilité incombe entièrement au Ministère de la Mobilité et des Travaux publics.

Selon la CSV, le collège échevinal a pourtant diverses possibilités d’intervenir auprès du ministère et de coopérer de manière constructive. Là où il y a une volonté, il y a un chemin.

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